mardi 7 juillet 2015

Rachel Grimes



 
La transition est toute faite; du classique avec une artiste discrète et une dimension à faire déflagrer les murs d'une musique de chambre. La pochette dit tout.

Je reste nostalgique de son groupe Rachel's et leur discographie soigneusement gardée sur un coin d'étagère qu'il m'est cher. Le collectif n'est plus, le field recording s'en est allé avec. Il ne reste plus que l'esprit néo-classique de Rachel Grimes, son piano, un conte classique cinématographique décuplé de cuivres et de cordes.

Elle est pianiste et après son apparition solo en 2009 avec « Book of leaves », elle revient avec un orchestre de chambre cosmique grave et légèrement jazz.
C'est surement le plus bel album du genre cette année, beau, vaste, doux à pleurer.

Un bail que je n'avais pas fouillé chez les New-yorkais Temporary Residence.

Rachel Grimes 2015 « The Clearing » label : temporary residence

3 commentaires:

Mylène Gauthier a dit…

Oh! La beauté de pochette. Je n'ai pas encore écouté l'extrait. Ça c'est de l'émeraude vaporeux.

charlu a dit…

oui..tu verras la musique est tt aussi belle.
Peux pas m'empêcher de voir une flèche et une tour sortir de la vague nuageuse...

DevantF a dit…

Bon, cela commence par être une habitude, que j'ai inversé aujourd'hui (un dimanche matin) je m'écoute certains de tes envoies et seulement maintenant je lis tes chroniques, afin de mesurer leurs importances, leurs influences. Donc Felicia Atkinson, Chilly Gonzales, Moon Ate The Dark & Rachel Grimes. Le hasard veut que l'ensemble corresponde à un mouvement de ton balancier musical, comme une cohérence. Je garde cette intro pour les chroniques mais je sépare mes commentaires (tu vois je fais ça bien, même trois étoiles de séparation pour ne pas avoir à relire quatre fois cette intro)
***** (Ha ben il y en a cinq?)

Rachel... Fin 2009 c'est MAGIC qui me pousse son premier album solo, que j'aurai oublié si tu n'étais pas venu au grand jeu nous proposer un album "Music For Egon Schiele".
Petit rappel
http://leschroniquesdecharlu.blogspot.fr/2013/06/rachels-1996.html

Comme instrument solo, le piano à ceci d'étrange pour moi c'est cette capacité à m’envoûter et à transformer mon écoute attentionnée en plongeon et noyade dans le jeu, flagrant chez Rachel. De temps en temps je me secoue pour ÉCOUTER un peu comme la recherche d'air après une période d'apnée trop longue.
Et cette pochette qui me fait - presque - regretter de ne pas tenir un vinyle entre les mains. Peinture ou Photo?

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...