La voûte se démantibule, la cogite s'attise et finalement cet automne de mi-août a son petit charme. Toutes ces feuilles jaunes tombées sans calendrier, les mêmes feuilles à terre qu'aux étés de la Saint-Martin, mais croustillantes ici, cuites en plein vole. Paysage inattendu.
Le sol chips se gausse un peu des grillons fatigués, les pas saccadés crépitent et rythment la tiédeur molle, une belle musique anachronique voltigeante voile la bouillante rondelle jaune, le ciel devient synthétique émoustillé par les clapotis des libellules qui barbotent. Les vesces se trémoussent sous mes pas craquants « Est ce que tu dors ? ».
Ce duo m'enchante, entre le monde de Burgalat et les rêves organique de Tellier.
Toutes ces feuilles qui
jonchent déjà. Moi, bien loin d'une « Crise
d'aaaangoisse » je danse dedans, il faut se faire à
l'idée, il va falloir écoper un moment donné, je reste dans leur
bulle, je suis accaparé et intrigué. « Maréeternelle »
est un instant fantasmagorique, Citron Citron une découverte.Et quelle pochette !!
Citron Citron 2024 « Maréeternelle »
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