mardi 1 juin 2021

Maxwell Farrington & Le SuperHomard


 

Configuration inédite légèrement complexe, il s'agit derrière ce nom digne d'un groupe de rock progressif, d'une rencontre entre Christophe Vaillant, cerveau du Superhomard hospitalier, et un chanteur Australien, Maxwell Farrington donc. … Improbable ? Pas tant que ça, une aubain pour sûr.


Lee Hazlewood à coup sûr, Married Monk parfois, Richard Hawley, Divine Comedy ou Adam Green et peut-être aussi John Grant.. sur nos courtes collines, posés sur nos sobres horizons, un autre climat. Les harmonies caressent le crooner chaleureuses comme le pôle nord (« North pole »).

Évidemment tant de références pourraient alourdir « Once », mais les écoutes à répétitions enchantent la soudaine éclaboussure solaire venue effacer comme on essuie d'un revers de la manche la buée des vitres, le triste mois de Mai passé.

En juin fais ce qu'il te plaît, mais s'il te plaît, Maxwell Farrington & le Superhomard est à écouter incontournablement. Symphoniquement country pop intemporelle. Les monts roses comme la chair du sol mis à nu, bleu-ciel sur la voûte, marée de chlorophylle enivrante .. des airs à se balader à travers les ondulations de graminées.


Il fallait bien un tel disque pour venir un peu titiller ces pages en dormance.


Maxwell Farrington & Le Superhomard 2021 « Once » label : talitres

4 commentaires:

sorgual a dit…

Fait plaisir cette ressortie de ta tanière. Celui là je l'avais pris à l'ancienne, quand tu zonait devant le bac du disquaire sans connaitre grand chose (la joyeuse ère d'avant le net où il fallait avoir des potes audiophiles ou avertis ou de bonnes lectures de revues style R&F ou autres, voire bénie télé inventive à la rap rap rapido, pour un choix éclairé et pas trop regrettable), un choix au hasard juste pour le kiffant nom du groupe. Après tu dis bien tout des influences, de la qualité, mais, mais ... je n'ai pas réussi à retrouver la même verve que les inspirateurs, et en fait pas tant accroché que ça.
Après du mal à explorer avec la perte de Fracas, envie de chanson soit très gaies et déjantées soit très tristes. C'est curieux comme médecin, plus tu avances, moins tu tolère l'échec de ton pouvoir, ton incapacité (parfois) à battre la fatalité de toutes ces maladies.
Bravo pour ton retour en tout cas, une petite lumière qui se rallume, c'est toujours un bonheur.

Audrey a dit…

Je n'arrêtes pas de lire du bien sur ce disque. L'extrait me fait très envie!

DevantF a dit…

Hello back ... Content he oui, rien dans le titre ne me donnait envie, mais oui, Le Divine Comedy de "Short Album..." De retour à la Kapital un peu spleeneux, mais ce son un poil caverneux, juste ce qu'il faut.
Fallait bien que tu repasses

Charlu a dit…

Yep, merci pour vos retours .. je viens de comprendre Sorg et d'aller lire avec pertes et fracas .. c'est la 2ème fois qu'un ami blogueur disparait. Bizarre sensation cette impression de connaitre des amis inconnus.

Pour cet album, c'est très ciblé, les réactions sont diverses et je ne lis que du bien aussi.

Le Toine, le spleen de Paris !! je n'y viens que 2j par semaine depuis 1 an et ça devient d'une douleur !!! vivement le reprise :o

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...