mardi 23 mars 2021

Arman Méliès - Laurel Canyon 2021


 

Des coins du monde inspirent, des épicentres culturels injectent, Arman est allé chercher l'âme de son troisième projet outre Atlantique au creux du Laurel Canyon. Son écriture n'est plus à défendre, il n'est pourtant pas souvent dans les nominations, il faudra un jour aussi à leur tour que des Dieux croient en nous.

Une belle viscosité mélancolique dégouline de mes enceintes.. de l'espace, un autre ciel poétiquement désespéré, sombre aux mélodies d'yeux de hiboux.

Plus je l'écoute au fil des ans, plus je pense à David Eugene Edwards du Colorado et ses 16 Horsepower. Des cavaleries de spleen sauvage s'abattent des hauteurs, la nuit va être chouette. Une armée de prunus enivre la contrée, le vent fort embarque sa poussière vitale. Cavalcade silencieuse des gamètes dans l'air, les vastes complaintes d'Arman.

Arman Mélies 2021 « Laurel Canyon »

11 commentaires:

Till a dit…

J'avoue tu m'as accroché avec cette histoire de Dave Eugene Edwards. C'est mesquin comme procédé, tu dois avoir honte non ?
Musicalement ça me plait et c'est vrai qu'il y a quelque chose de 16 HP.
La voix / le chant me gênent un peu par contre. On doit pouvoir s'y habituer.

PS : DEE fait aussi de bons albums avec Wovenhand.

Charlu a dit…

Même pas honte, c'est venu comme ça.. là avec ce dernier, c'est pourtant pas faute d'écouter Mélies depuis le début. C'est sûrement l'influence amerloque à donf, et puis qq idées attaquées ou plutôt illuminées sur la condition humaine.

Ouaih j'adore Wovenhand aussi. Les 16 HP, ça claquait bien qd même, ça commence à remonter ce truc là.

DevantF a dit…

Tu m'as bien attrapé avec "Arab Strap" et ça continue ici. Comme Till, ce chant sans me rebuter ne m'intéresse pas de prime abord. Comme un Bashung qui reste dans les aigus. Alors comme le "Arab.." j'ai laisser couler. Je ne me suis pas attardé à la référence "Laurel Canyon" Par contre j'ai fini par accrocher à ce chant et ce style dans l'urgence, en fait je lis qu'il a écrit pour Bashung, chez Bashung ces mélopés semblait désabusées abandonnées, lui et sa voix aigu c'est plutôt désemparé?
16 Horsepower... va me servir d'enchaînement. Très très très longtemps que je n'ai écouté.
Une semaine de congés à Bergerac dans les vignes... faut que je me trouve la musique qui va avec

DevantF a dit…

... ha oui, quand même, les guitares

charlu a dit…

Bergerac..Bergerac... nan pas Noir Des..euh, les Hushpuppies ils ne sont pas du bordelais ?? ou alors en versio thème, qu'est ce qu'on écoute après avoir éclusé une bonne bouteille ??

Sinon marrant pour la référence, je m'y suis attardé qu'à la 2ème écoute après avoir lu un papier. Son style est fidèle, vachement plombé, un peu comme les albums de Matt Elliott pour d'autres raisons.

Pour Arab Strap par contre faut éviter de lire sur eux deux et sur ce disque.. notamment Rock'n'Folk (oui ya' plus Magic).. sont bien cramés les scotish !!

Michel Lorteau a dit…

Très très mauvaise imitation de Johnny (et je ne suis pas fan de Johnny...).
A voir pour les images, uniquement.

DevantF a dit…

J'ai eu du mal à reconnaître Hubert T. Mais encore davantage en me relisant, des fautes d'orthographes, heureusement que ma douce, ancienne maîtresse d'école, n'a pas l'idée de passer par là ;-)
Sinon, avec un moelleux je pense à Burt Bacharach.

Till a dit…

@Devant : j'ai clairement pensé à un Bashung constamment dans les aigus. J'adore Bashung mais là j'ai coincé sur la voix.

Charlu a dit…

il a pas écrit une chanson dans Bleu Pétrole ??

Till a dit…

Tu as raison Charlu, Mélies a co-composé la musique de "Tant de nuis" et de "Vénus".

charlu a dit…

bien plombé le mec quand même. ça m'étonne pas, j'adore. Bien ouèj, j'aurai pas parié une binouze sur "Vénus", pour moi c'était 100% Manset.

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