vendredi 19 juin 2020

Naïm Amor 2007



J'ai commencé avec Howe Gelb, nan, avec Calexico..euh.. pour dire les choses vraies en fait, j'ai beaucoup écouté « Amor Belhom Duo » comme une petite perfection jazz pop de par chez nous qui sentait bon le chien, la pluie et la sarabande avec en plus les étendues à perte de vue de quelques part, loin ou pas. Toutes les arborescences viennent de quelque part.
De fil en aiguille, j'ai exploré et tout pris de cet arbre là, sous la dimension sonore Morriconienne.
Et vient se poser l'acoustique sanguin de Naïm Amor, une pause fantastique au beau milieu d'une trêve crépusculaire.
Le ciel est prodigieux, les guitares de grands espaces flottent avec une voix d'eau de cactus .. Je m'affale cramoisie sous les rayons agrumes, sieste en plein western contemplatif.
Des grands espaces en huis clos, j'ai bouffé ses Soundtracks, ses collaborations, son blé grillé, les étendues en pâles ondulations sous des bruits de grillons. Soleil pamplemousse échouant sur l'ocre pâle des champs presque cuits, « Sanguine » en boucle est une pause délicieuse.
Quelques regards en biais, des verres de blanc bien frais, des airs de guitares qui tanguent avec un accordéon.
Des disques précieux. Celui-là comme quelques autres de Naïm.

Naïm Amor 2007 « Sanguine » label : atmosphériques

2 commentaires:

DevantF a dit…

c'est celui de "The Western Suite & The Siesta Songs"? Indevinable. Juste une écoute pour accompagner ma marinade, et je m'y suis attaché, c'est doux doux doux. J'ai enchaîné sur de la douce bossa, pas encore envie de me jeter sur du dur. (Gun Club chez Jimmy m'a un peu secoué)

charlu a dit…

Nan c'est pas celui là.. tiens d'ailleurs il enregistre un nouvel opus avec John Convertigo.. à sortir ??
C'est un arbre que j'adore, le tronc et toutes les branches.. et c'est assez large jusqu'à Lilium, en passant par OP8.. et puis son binôme de par ici Thomas Belhom.. des album hyper dimensionné, calme, jazz, chanson, pop western, rock Moriconne.. etc etc. AMOR BELHOM DUO est un disque sincèrement délicieux.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...