« Combien de forêts
calcinées.. ? ».. tiens donc, de but en blanc.
Un carré jaune pareil à Swans,
transpercé d'un autre rauque, des cordes burinées avec un trou noir
à pomper toute la matière au milieu.
Des accords cassés, des lueurs
Tue-Loup, des haleines Arno, des désespoirs Kanches.
Louis Ville irradie les marges, le
creux des ravines flambées d'hiver comme une piscine de luxe.
Blues crépusculaire, épaisse tranche
populaire d'un socle récurent imbibé d'averses. Une plaine
incendiée de flaques, un auguste soleil se barre dedans. Jaune et
des couleurs tranchées dans le cœur à vif. Louis Ville mon cinéma récurent.
Louis Ville 2019 « Eponyme »
label : balandras
2 commentaires:
Crépusculaire c'est le mot, genre de titre que tu peux mettre en fond sonore pour une série islandaise et de là-haut !
C'est étrange les perceptions différentes qu'on peut avoir .. Cette chronique est très bien écrite, celà dit ..
https://leblogdudoigtdansloeil.wordpress.com/2019/11/08/louis-ville-eponyme/
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