jeudi 6 février 2020

Louis Ville 2019



« Combien de forêts calcinées.. ? ».. tiens donc, de but en blanc. Un carré jaune pareil à Swans, transpercé d'un autre rauque, des cordes burinées avec un trou noir à pomper toute la matière au milieu.
Des accords cassés, des lueurs Tue-Loup, des haleines Arno, des désespoirs Kanches.
Louis Ville irradie les marges, le creux des ravines flambées d'hiver comme une piscine de luxe.

Blues crépusculaire, épaisse tranche populaire d'un socle récurent imbibé d'averses. Une plaine incendiée de flaques, un auguste soleil se barre dedans. Jaune et des couleurs tranchées dans le cœur à vif. Louis Ville mon cinéma récurent.

Louis Ville 2019 « Eponyme » label : balandras

3 commentaires:

TonTonMusik a dit…

Crépusculaire c'est le mot, genre de titre que tu peux mettre en fond sonore pour une série islandaise et de là-haut !

Chris a dit…

Je l'avais vu en 1ere partie de Baden Baden il y a quelques années..quelqu'un d'habite...☺

norgab a dit…

C'est étrange les perceptions différentes qu'on peut avoir .. Cette chronique est très bien écrite, celà dit ..
https://leblogdudoigtdansloeil.wordpress.com/2019/11/08/louis-ville-eponyme/

Manic Street Preachers - 2004

  En couple les oiseaux, ça sautille sec sur la parcelle fraîchement fauchée. J'ai toujours eu horreur des couples qui vont faire leu...