Encore une pochette noire, j'y peux
rien, l'hiver me tape sur le plexus. Une joie gelée, un hiver qui
s'allonge sans tenir compte du velours de nos essences.
« L'hiver et la joie » nous
noie dans ses eaux glaciales. Tout ce temps sur nos rides qui creuse,
ces saisons qui nous abîment.
Comme j'étais amoureux d'Arielle, la « Mortelle » allongée dans la neige.
Comme j'étais amoureux d'Arielle, la « Mortelle » allongée dans la neige.
Du synthétique syncopée, « On
ne meurt plus d'amour » en puissant hit qui tire l'album avec
assurance. Un rythmique sombre et dansant comme Poni Hoax. On se rend
vite compte que tout le reste est bon aussi. Et cette puissante basse
lourde qui nous lèche la plèvre. Normal, Jeff Hallam est derrière,
et aux compositions, ce fou joyeux qui tangue avec son instrument.
Qu'est ce que je suis amoureux deJeanne Balibar quand elle se laisse Slalomer en Dame pour un disque,
ou sur un « Paramour » posé à mon chevet.
Balibar, Arielle, les cordes graves des
lueurs de Jeff Hallam, la noirceur nerveuse... une ombre qui plane
celle de Dominique A, invité ici pour un duo.
A défaut de n'avoir le recul pour être
amoureux, Robi tombe, en ce jour de froidure et de vide,
comme un coup de foudre. La bande son des doubles écharpes et
triples couches de tricots, d'une chaleur inoculée dans l'arrière
cour de nos tripots.
Un univers, une recette qui fait
mouche. Une voix, une basse. Grave et sensuel.
Jean Louis Murat disait "on n'aime plus d'amour".. Robi pense qu'on en meurt plus.
Jean Louis Murat disait "on n'aime plus d'amour".. Robi pense qu'on en meurt plus.
Robi 2013 « L'hiver et la joie »
label : les disques de joie
Chroniqué chez Papa.
3 commentaires:
J'ai écouté et j'ai bien accroché merci...
Paramour également!
De nada.. sont du même calibre ces nanas...j'adore
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