Quelquefois, j’envie la stabilité, la fermeté décidée sur ses idées et, quelque soit la météo et la lumière, avoir la discipline ne pas déroger à ses convictions. Mes idées à moi ont du mal à prendre racine, mes opinions vacillent et se baladent au gré des vents, toujours tentées à être influencées par un élément extérieur, par une valeur aberrante séduisante. Volage en pensées, je passe mon temps à fouiller mes disponibilités.
C’est sans doute pour cela que certains albums coulent de source quand à des phases lumineuses différentes ils deviennent allergisants au plus haut point. Aussi, j’aime à gonfler mes étagères de musique pour assouvir mes humeurs anticycloniques ou dérangées, pour être libre.
A l’instant même, Théo Angell et son dernier album « tenebrae » me séduit, quand quelques semaines auparavant trois chansons avaient suffit pour trancher nerveusement vers un blocage radical. Le côté foutraque coin-coin où excelle habituellement Animal Collective m’avait agacé.
Il est bien question ici de disponibilité (celle que je n'ai d'ailleurs jamais trouvée avec Animal Collective) car cette deuxième écoute enlumine ma pause et je déguste ce folk barré un poil habité sans anicroche aucune, libéré. Les flûtes, les guitares acides, le chant voilé donnent à cette vision boisée un côté Greg Weeks, ou Devendra Banhart quand il était encore un jeune dieu. A la limite du juste, ce disque concept défile avec une ivresse évidente. Disponible à ne rien faire de la journée, j’avale les nappes crépusculaires, la couleur du soleil trouble à travers la vitre embuée. Une dégustation oisive soulagée.
Du beau monde se cache derrière cette épopée psychédélique, Samara Lubelski au violon; Jackie-O'Mother Fucker (ses compagnons de groupe) aux guitares; PG Six aux cordes; MV (de MV&EE) à la guitare aussi..... Je profite de cette éclaircie d'esprit et je m'attarde lascivement avant que les vents lunaires ne tournent et fasse rancir mon enthousiasme.
C’est sans doute pour cela que certains albums coulent de source quand à des phases lumineuses différentes ils deviennent allergisants au plus haut point. Aussi, j’aime à gonfler mes étagères de musique pour assouvir mes humeurs anticycloniques ou dérangées, pour être libre.
A l’instant même, Théo Angell et son dernier album « tenebrae » me séduit, quand quelques semaines auparavant trois chansons avaient suffit pour trancher nerveusement vers un blocage radical. Le côté foutraque coin-coin où excelle habituellement Animal Collective m’avait agacé.
Il est bien question ici de disponibilité (celle que je n'ai d'ailleurs jamais trouvée avec Animal Collective) car cette deuxième écoute enlumine ma pause et je déguste ce folk barré un poil habité sans anicroche aucune, libéré. Les flûtes, les guitares acides, le chant voilé donnent à cette vision boisée un côté Greg Weeks, ou Devendra Banhart quand il était encore un jeune dieu. A la limite du juste, ce disque concept défile avec une ivresse évidente. Disponible à ne rien faire de la journée, j’avale les nappes crépusculaires, la couleur du soleil trouble à travers la vitre embuée. Une dégustation oisive soulagée.
Du beau monde se cache derrière cette épopée psychédélique, Samara Lubelski au violon; Jackie-O'Mother Fucker (ses compagnons de groupe) aux guitares; PG Six aux cordes; MV (de MV&EE) à la guitare aussi..... Je profite de cette éclaircie d'esprit et je m'attarde lascivement avant que les vents lunaires ne tournent et fasse rancir mon enthousiasme.
Theo Angell 2009 "tenebrae" label : amish records
quand on aime : animal collective; greg weeks; devendra banhart; jackie'o mother fucker
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