L’écharpe arlequin et le groin chafouin, cette petite cochonne frissonne à l’idée qu’on la harponne. Du dédale alambiqué où Ariane s’effiloche, mes sucs grivois se distillent en gouttes amères, en sueur âpre comme une panique acerbe à lâcher prise aux phéromones. Je ne cèderais aucune once à mes fantasmes, aucun lopin à mes obsessions, aucun lupin mentholé en lubie de théine. Aucun avatar ni simagrée, je reste ferme et tendu. Prolixe en prose ou phallique huileux, souvent aussi mes paysages musicaux sont romanesques et mes oreilles enjolivent sans cesse les scénettes errantes comme une bande annonce. Owen Pallett et son lyrisme chante cette bande son éphémère et ce personnage errant et anonyme. Je me fais des films, je cherche sans cesse l’image en adéquation avec mon casque hi-fi. Musique luxuriante, allumeuse patentée, que cette écharpe va bien avec "red sun N°5" . Ce disque est un rêve lumineux, un jour naissant, peut être un nouveau monde, une mise en son classique à la Scheller, une ode proche d’Alan Parson Project (« lewis takes off his shirt »), des lueurs baroques pétillantes et aguicheuses. Une réelle fraîcheur pop troublante, excitante et fauve comme les losanges du collier laineux sur lequel est posé ce visage éloquent à la tignasse féline. La fièvre chauffe la rétine quand « mount Alpentine » vrille ses cordes infernales.
La maturité de « Heartland » n’a d’égale que son CV chargé à bloc et qui relate de multiples collaborations qui ont sûrement dû enrichir l’inspiration déjà flamboyante de Owen Pallett : hidden cameras ; royal city, do make say things, beirut, grizzly bear…. Final Fantasy était le nom de sa première fuite d' Arcade Fire.
Pour revenir au terre à terre, au technique, une nouvelle politique semble se dessiner entre la Fnac et le label domino qui distribue ce premier effort solo de Owen Pallett. Toutes les nouveautés en digipack sont à moins de 10 euros ( ainsi que «there is love in you » la nouvelle production de Fourtet). Petite révolution quand même, et aubaine artistique logique et prometteuse.
Le bus éjecte ses occupants dans toutes les directions, des visages remplacent d'autres visages et je cherche et dévisage en continuant ma route, bercé par la contine « sonatée » de « E is for estranged ». Andrew Bird n'est pas si loin.
La maturité de « Heartland » n’a d’égale que son CV chargé à bloc et qui relate de multiples collaborations qui ont sûrement dû enrichir l’inspiration déjà flamboyante de Owen Pallett : hidden cameras ; royal city, do make say things, beirut, grizzly bear…. Final Fantasy était le nom de sa première fuite d' Arcade Fire.
Pour revenir au terre à terre, au technique, une nouvelle politique semble se dessiner entre la Fnac et le label domino qui distribue ce premier effort solo de Owen Pallett. Toutes les nouveautés en digipack sont à moins de 10 euros ( ainsi que «there is love in you » la nouvelle production de Fourtet). Petite révolution quand même, et aubaine artistique logique et prometteuse.
Le bus éjecte ses occupants dans toutes les directions, des visages remplacent d'autres visages et je cherche et dévisage en continuant ma route, bercé par la contine « sonatée » de « E is for estranged ». Andrew Bird n'est pas si loin.
Owen Pallett 2010 "twelve songs" label : domino
quand on aime : andrew bird; alan parson project; arcade fire; final fantasy.....
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