Dénigrer toute son œuvre et ses productions passées, faire table rase de tout artifice et toute collaboration, prévoir sa disparition quelques années après la parution de cet album qui deviendrait ainsi son dernier… voilà ce qui pourrait être une « chronique d’une mort annoncée ». Comment peut on habiller un tel désarroi, un compte à rebours létal par de si belles chansons pop, sirupeuses, habillées avec classe, à la production élégante ? En tout cas le sentiment de sa fin annoncée déclenche chez Anthony Reynolds ce qui devra être son plus bel album, comme une renaissance.
Cette collection de pépites pop apaisantes culmine magnifiquement entre Elton John calme au piano et Robbie William dans ses ballades amoureuses. Certes « country girls » et « the disappointed » plongent l’âme dans une mélancolie légère comme savent le faire les crooners quand les violons s’allongent en nappes romantiques. « The hill » est au plus bas des abysses et on se dit que ça y est, la fin est proche. Mais le point final à ce testament musical "song of leaving" comme un bouquet final détonne et pulse comme un morceau de Joe Jackson.
Cet album respire tout sauf cette dérive alcoolique violente et morbide dans laquelle baigne l’artiste depuis quelques années. "British ballads" en apothéose musicale pourrait faire office de conclusion parfaite, comme d’une renaissance artistique. D’ailleurs Reynolds n’avait-il pas annoncé de stopper net sa carrière si l’excellent dernier album des Jack , en collaboration avec son binôme M.Scott, ne marchait pas ? « The end of the way it’s always been » est paru en 2002 comme annonciateur d’un éternel recommencement. Même si le succès commercial ne fut pas au rendez-vous malgré la haute tenue du disque, Anthony est toujours là et reviendra sûrement, réincarné en un autre projet artistique, à nouveau sur un autre label (déjà too pure ; acuarela ; les disques du crépuscule..), sous un autre nom, une autre forme, fantomatique ou pas.
Cette collection de pépites pop apaisantes culmine magnifiquement entre Elton John calme au piano et Robbie William dans ses ballades amoureuses. Certes « country girls » et « the disappointed » plongent l’âme dans une mélancolie légère comme savent le faire les crooners quand les violons s’allongent en nappes romantiques. « The hill » est au plus bas des abysses et on se dit que ça y est, la fin est proche. Mais le point final à ce testament musical "song of leaving" comme un bouquet final détonne et pulse comme un morceau de Joe Jackson.
Cet album respire tout sauf cette dérive alcoolique violente et morbide dans laquelle baigne l’artiste depuis quelques années. "British ballads" en apothéose musicale pourrait faire office de conclusion parfaite, comme d’une renaissance artistique. D’ailleurs Reynolds n’avait-il pas annoncé de stopper net sa carrière si l’excellent dernier album des Jack , en collaboration avec son binôme M.Scott, ne marchait pas ? « The end of the way it’s always been » est paru en 2002 comme annonciateur d’un éternel recommencement. Même si le succès commercial ne fut pas au rendez-vous malgré la haute tenue du disque, Anthony est toujours là et reviendra sûrement, réincarné en un autre projet artistique, à nouveau sur un autre label (déjà too pure ; acuarela ; les disques du crépuscule..), sous un autre nom, une autre forme, fantomatique ou pas.
Anthony REYNOLDS 2007 "british ballads" label:spinney
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