Les avis partagés qui couvrent la sortie d’un album « cover » peuvent s’échiner à argumenter leurs positions dans tous les sens, il n’en reste pas moins que cet exercice de style est une récréation dans une discographie. Entre hommage et curriculum artistique avec lequel on essaye de justifier ses influences, l’épreuve qui semble être incontournable pour s’affranchir d’une notoriété, n’a que très peu d’intérêt. Il est très facile de passer outre ces apartés musicaux.
Cette sensation n’a pas failli avec "Jukebox" de CAT POWER sorti ces derniers jours et accueilli comme un évènement médiatique de début d’année. Cette deuxième « compilation – hommage » de Chan Marshall ne déroge donc pas à la règle malgré tout ce que l’on peut écrire sur la façon d’interpréter ou sur la trempe de l’artiste. Certes le disque est assez bon, même très agréable comme l’ont été « cover magazine » de Giant Sand ou encore « Sorry i made you cry » des Czars, mais l’enthousiasme n’y est pas.
La découverte d’un nouvel album de reprises quelque soit sa qualité déclenche chez moi inévitablement le même réflexe depuis qu’est sorti vingt ans auparavant « people are strange » de Stina Nordenstam. Les pièces revisitées de cet album resteront les plus fascinantes du genre. Des reprises méconnaissables, une cohérence époustouflante avec comme fil conducteur à cette succession de bijoux l’émotion à fleur de peau d’une relecture vierge de toute influence, comme si l’interprète n’avait jamais entendu les standards originaux. Quel intérêt de ressasser dans le lisse et l’insipide, de vouloir affirmer une posture déjà acquise parmi les grands, de se laisser aller à une récréation inutile, de combler ainsi un manque d’inspiration… c’est dit, je retourne à l’épure, au décortiqué, à l’émotion, à "Sailing", "bird on a wire" et "purple rain" de "people are strange".
Cette sensation n’a pas failli avec "Jukebox" de CAT POWER sorti ces derniers jours et accueilli comme un évènement médiatique de début d’année. Cette deuxième « compilation – hommage » de Chan Marshall ne déroge donc pas à la règle malgré tout ce que l’on peut écrire sur la façon d’interpréter ou sur la trempe de l’artiste. Certes le disque est assez bon, même très agréable comme l’ont été « cover magazine » de Giant Sand ou encore « Sorry i made you cry » des Czars, mais l’enthousiasme n’y est pas.
La découverte d’un nouvel album de reprises quelque soit sa qualité déclenche chez moi inévitablement le même réflexe depuis qu’est sorti vingt ans auparavant « people are strange » de Stina Nordenstam. Les pièces revisitées de cet album resteront les plus fascinantes du genre. Des reprises méconnaissables, une cohérence époustouflante avec comme fil conducteur à cette succession de bijoux l’émotion à fleur de peau d’une relecture vierge de toute influence, comme si l’interprète n’avait jamais entendu les standards originaux. Quel intérêt de ressasser dans le lisse et l’insipide, de vouloir affirmer une posture déjà acquise parmi les grands, de se laisser aller à une récréation inutile, de combler ainsi un manque d’inspiration… c’est dit, je retourne à l’épure, au décortiqué, à l’émotion, à "Sailing", "bird on a wire" et "purple rain" de "people are strange".
CAT POWER : 2008 "jukebox " label: matador
STINA NORDENSTAM : 1998 "people are strange" label: eastwest
2 commentaires:
peut etre seulement 10 ans ca n'a pas vieilli, soit mais tout de mm!!
Cela rassure que certains publient des éloges sur Stina Nordenstam.
Bon, Cat Power, je ne vais pas m'étendre, ce que j'en ai écouté pour info ne m'a pas spécialement accroché ou convaincu - faudra que je révise la copie un jour d'envie de news, histoire de, à son égard.
Par contre, Stina Nordenstam, il ne m'a pas fallu plus de trente secondes d'un morceau pour foncer me choper l'intégrale de ses albums.
Original, effectivement comme détachée... Gestion subtile en touches pointillistes de l'électro. De merveilleuses écritures acoustiques... Cette voix fluette... d'une froide sensualité.
(je ne parle pas ici de ce seul album, mais dans l'ensemble)...
A ranger juste à coté de Anja (Garbarek), mais à portée de platine, car une écoute régulière et prolongée de cette atmosphère feutrée plonge dans un bien être inédit.
Quelle formidable artiste !
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