L'accord en A doux et lancinant qui plane dans la pièce a chassé l'ennui du soleil. Les notes majeures de « Cotton eyed Joe » tournent comme des lentes révolutions. Les mêmes notes qu' « That allright » d'Elvis. Le timbre de Terry en a aussi. Pas de jeu de hanche, mais du bel alanguissement sous une lumière séminale.
J'ai ouvert les fenêtres, il fait très doux, presque chaud, mi-décembre et les merles déboussolés ont entonné leur concert matinal de janvier, le soleil n'a pas encore commencé sa remontée. Peu importe. C'est à s'y perdre, Terry Calier a soufflé sur le brouillard, encanaillé la boucaille.
C'est une autre remastérisation qui a enchanté ma journée. L'étoile reperd du folk nu, comme si tout provenait de cet album.
Terry Callier 1968/2025 « The New Folk Sound of Terry Callier »

2 commentaires:
Superbe discographie , c'est avec son album " what color is love " que je j'ai découvert en 1971 ........( aussi quelle pochette !)
Merci Cha
Ma préférée "900 Miles" me fait frissonner ...
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