Je reste dans le retro et trifouille mes lacunes. Chuck les potes, et comme un grand magasin avec des caisses automatiques, mes algorithmes me suggèrent. Certes il faut souvent l'aide d'une hôtesse pour valider ou approuver, et c'est là que vous intervenez.
Depuis quelques jours, sans me souvenir du chemin parcouru pour la découverte, je suis bloqué sur la discographie de Jeb Loy Nichols.
Terrain favorable, être bien dans le monde JJ Cale, Piers Facini ou Shane Murphy, Shawn Mullins avec une voix soufflée SRV cool de rocking chair Ben Harper. Voilà pour mon aiguillage hasardeux.
Alors pourquoi « Country Hustle », Bah c'est comme ça, à biner et labourer, je me suis surpris à réécouter cet opus 2017, l'époque de l'autre monde d'avant.
« The United States of the Broken Hearted » avait pourtant ma faveur, juste avant l'écoute de l'autre. Sûrement le soleil dehors, et ce plomb de septembre qui sue et sent la moisissure d'un talus en pleine succion. Rythmique chaloupée, moelleuses percussions, idée de moiteur, mosaïque porto-américaine. Et puis merde, il fait nuit tôt, dans une heure je passe à l'autre. Depuis 2002 le gars, à défaut d'y aller encore plus, et de devoir trancher bêtement sur un coup de mercure qui ne fera que quelques heures sa crânerie avant extinction, je découvre Jeb Loy Nichols et je suis coincé entre 2017 et 2022.
Il a enjambé l'Atlantique mais en sens inverse de Rod Stewart. Atterri au pays de Galles. Est-ce que ça se sent dans sa musique ? Y'a du folk, à sa sauce et pas que. Je sens le bougon dans la douceur, l'americana sur les coteaux gallois, un blues chlorophylle sur de la country de ciel gris. Chaloupé comme une basse pression de canicule britannique. Le reggae danse aussi sur les prés salés. Calexico des Cornouailles.
Au choix, deux Jeb Loy.
Jeb Loy Nichols 2017 « Country Hutle » - 2022 « The United States of the Broken Hearted »
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