J'ai pas vu venir ce train caché par l'autre que je prends très régulièrement. Dès l'entrée instrumentale « Rio », jusqu'au sublime morriconien « Free » et change de quai. Le bolide qui cache, c'est Warhaus que j'écoute non stop le plus souvent possible. Quand « Ha ha Heartbreak » m'a pris la tronche en 2022 je me suis dit qu'il s'agissait là d'une définition presque parfaite d'une pop idéale à mes yeux, partagée avec celle de Baxter Dury à certains moments de l'année.
Gémellité J.Bernardt et Warhaus ? Maarten et Jinte à s'y perdre, physiquement pareil.
Pop donc, luxuriante, spacieuse, mélodieuse, moderne, moelleuse et bien produite. Easy à n'importe quelle lumière proposée. Trip chaloupé de crooners baladins.. de « Zero one code » à « I'm the ghost you forgot » récurent et entêtant.
Je suis bloqué en boucle sur « Karaoke Moon » depuis des mois, le genre d'album qui passe à travers les écrits, mais qu'on ne range jamais. Comment parler de cette petite perfection pop ? par le biais de son binôme scindé Jinte Perez, alias J.Bernadt, deux opus 2024 avec celui de Maarten Devoldere de la Flandre-Occidentale, indissociables. Les fièvres du Balthazar.
Warhaus / J.Bernardt 2024 « Karaoke Moon » / « Contigo »