dimanche 19 février 2017

Dire Straits 1982 : chronique croisée



 
XTC « English Settlement »; Laurie Anderson « Big Science »; Costello « Imperial Bedroom »; Roxy Music « Avalon »; The Clash « Combat Rock », Led Zep « Coda »; Cure « Pornography »; le Boss « Nebraska »; Marvin Gaye « Midnight Love »; Fagen « The Nightfly »; Lou Reed « Blue Mask »; Prince « 1999 »; Michael Jackson « Thriller »; Petty « Long After Dark »; Paulo « Tug of War »; Duran Duran « Rio »; « IV » Toto; « Mirage » Fleetwood Mac; « Hello I Must be Going » Collins; Joe Jackson « Night and Day »; Depeche Mode « A Broken Frame »..le concert du Central Park de Simon & Garfunkel, la New Wave of British Heavy Metal (Maiden, Saxon, Priest, Leppard, Van Halen, ..)...... 1982, et au beau milieu de tous ces albums historiques, « Love Over Gold ».. Comment se placer où cette année là, et avec le recul qu'est devenu cet album avec lequel le groupe sera qualifié de «  grand groupe de rock pour ceux qui n'aime pas le rock ».. Knopfler le « leader charismatoc » …Rock'n'Folk...le début du débat .. ou pas.

 

Pas sûr qu'à l'heure actuelle, avec ces blaireaux qui aiment leur banque, on puisse entendre une telle musique sur les écrans bruyant de publicité (place maintenant à Queen, Hendrix ou Led Zep bagnoles et cosmétique). Une belle onde flottait dans le tube cathodique, j'avais environ 15 ans, une pub pour le crédit agricole « Private Investigation », je suis allé illico louer le groupe responsable de cette petite merveille hispanisante et planante. Loin de moi l'idée à l'écoute, qu'il s'agissait là d'un groupe de country-blues rocking-chair à la JJ Cale. Un trompe l'œil ?


« Love Over Gold » est un instant unique dans la carrière de Knopfler, comme un essai, une prise de risque par la surproduction volontaire. Jusqu'ici tout allait bien, tout était homogène et fidèle, le Making Movies, le Communiqué, le Sutlan des succès. Puis alors que le punk s'essouffle, le disco se meurt, que le son des 80's commence à régner, « Love Over Gold » s'installe en chef d'œuvre avec sa pochette rock prog absolument pas trompeuse. Des idées de mythe social se dessinent à travers les textes, un western moderne, la migration du rien vers les grandes villes qui se battissent sans visibilité, l'ère Reagan, des bilans, Detroit, une ville maintenant en dépôt de bilan, en jachère, un instantanée sur l'industrie en évolution jusqu'à tomber, bientôt la montée des eaux, la première des plus grandes pollueuses est menacée par la montée des eaux, New York dans quelques décennies...
Il fallait bien dans cette décennie musicale que je boudais, trouver les nouveautés qui me conviennent. Cherchant dans le passé la bonne musique, j'avais ma nouveauté. A cette époque, les fauchés n'étaient pas moqués, ni dénigrés comme plus tard et maintenant. Toutes les générations aimaient Police et Dire Straits.


Complètement imprégné de « Love.. » pendant des mois, je suis retourné vers Dire Straits avec l'extraordinaire bilan « aLCHEMY ». C'est là que tout l'empire de la fender strato rouge a logiquement fait suite, avec l'idée que Knopfler calibré et rigoureux, jouait sur scène comme en studio, pas d'impro, pas d'odeur de soufre, gimmicks et soli efficaces, un pro, des airs qu'on pouvait siffler après. « Telegraph Road » identique en live sans note spontanée, mais qu'à cela ne tienne, c'est exactement ça que le publique voulait entendre.



Trois semaines, c'est depuis « Sultan of swing » le temps qu'il fallait en moyenne à Dire Straits pour enregistrer un album. Trois mois pour celui-ci. Et moi déjà bien accroc au Pink Floyd, BJH et Supertramp, mais aussi à Clapton, JJ Cale et au laidback, je plongeais à travers cette nouveauté étonnante, l'album prog de Mark Knopfler.
Il a beau tout écrire et riffer à sa façon, Dire Straits ce n'est pas qu'une guitare, c'est aussi un clavier celui d'Alan Clark, et les fidèles à ses côtés, Illsley à la basse et cofondateur du groupe et Withers à la batterie, et bientôt … le saxo.





L'épilogue « It never again » et on palpe bien ici le sa passion Dylan quand ce dernier à découvert l'électricité, avec en bonus un finish prog ondulant autour d'un solo comme une impro live de studio.

« Love over gold », guitare sèche et piano, une mélodie langoureuse et grave avec un timbre nonchalant façon Chris Rea, c'est le titre éponyme, magnifiquement calé entre les deux morceaux rock de l'album. Une chanson qui aurait pu être bouclée en 3 minutes pour passer sur les ondes. Oui mais voilà, nous sommes sur « Love Over Gold », et les cinq chansons du disque prennent le temps de distiller toute la sève d'un Knopfler qui va bientôt voir venir la gloire. La moitié de cette chanson là, est un finish en envolée romantique, orgue et xylo décrescendo.

« Industrial disease », voilà le petit hic pour moi, le clavier orgue hyper joyeux de Clark, le même que l'on retrouvera avec plus de succès encore sur « Walk of Life ». Primesautier ? Gai.. j'avais un problème à l'époque avec la gaité.
Un album sans saxophone, le saxo, mon autre grincement, le truc qui allait bientôt débouler et tout gâcher pour moi « Your Latest Trick », je crois bien avoir lâché prise. C'est là que tu interviens Pax ;D.. fameux solo en hit qui ne passait pas du tout à l'époque.

Complètement fauchés les british, absolutly dire straits.
 
Et pourtant, même si le Sultan n'a pas récolté plus que ça sur leur sol natal, il a sur le continent, à quelques brasses des îles britanniques, construit un culte de groupe né dans les années 80 sans en avoir pris le son, la tendance et la couleur. Mark Knopfler est juste un guitariste intemporel qui aurait pu poindre sa technique à n'importe quelle décennie. Sa mark de fabrique zoomée sur la pochette de la compilation « Money for Nothing ».. c'est pas de médiator, ni d'onglet, le pouce, l'index et le majeur jouent avec les cordes ou la corde, l'auriculaire et l'annulaire sont posés sur le bois du coffre rouge ou métallique de sa Normal, un finger-picking inspiré de Nasheville. "Love." c'est aussi l'apparition de cette fantastique Gibson Chet Atkins CE déjà testée pour le finish de "Romeo.." une planche sans caisse, une mince cavité avec une rosace, un son classique amplifié par un micro.
A ce doigté vient s'ajouter sur « Love.. » son envie de jazz, Mike Mainieri et Ed Walsh sont dans les crédits, clavier et vibraphone, quelques touches palpables qui font la charpente prog de cet album en plus des arrangements complexes.






Nous ne sommes pas encore sur le Brother et avec tout cet argent pour rien qui va débouler, eux les fauchés, plus rien ne sera plus comme avant, un seul album viendra beaucoup plus tard « Calling Elvis », dix ans après comme pour faire fonctionner la machine une dernière fois, avec en parallèle une grande carrière solo qui se dessine.

Après la tournée de « Love Over Gold », les premiers signes de fatigue apparaissent pour le groupe et le leader part en Écosse pour assister au tournage du film « Local Hero ». Il embraye juste après sur l'enregistrement rock'n'roll d'un ep « ExtendeDancEPlay », histoire de laver l'hyper production et les mois de studio de « Love.. ». Le fidèle Pick Withers quitte le groupe, comme son petit frère David toujours à l'ombre de son ainé... « Twisting by the pool ».. un nouveau petit grincement pour moi, du primesautier pour parer au grand sérieux de « Love.. » ? Je n'ai jamais réécouté ce morceau.









Des petits hics, rien de bien méchant, rien qui ne puisse m'empêcher d'écouter quelquefois « Love Over Gold » et d'autres albums de Dire Straits. Même « Calling Elvis » (que je trouve de plus en plus bon) revient quelquefois sur ma platine, je suis un grand consommateur de Laidback, country-blues rocking-chair, du boisé planant, même si j'ai une grande préférence pour JJ Cale. En dehors et avec le collectif labellisé, Knopfler est un guitare hero incontournable extrêmement populaire...et ses collaborations:
Chet Atkins, Sting, Emilou Harris, Tina Turner, Paul Brady, Scott Walker, Roy Bittan, du E Street Band, Willy DeVille, Randy Newman, Hank Marvin, Brendan Croker et la virée Nothing Hillibillies, Clapton, JJ Cale, Bryan Ferry (magnifique « Boys and Girls »), Dylan (« Infidels », « Slow train coming ») , une carrière solo à l'ombre d'un passé qui pollinise encore.



Et les films : « Cal », « Local Hero », « Coimfort and Joy », « The Color of Money », « The Princess Bride », « Last Exit to Booklyn ».... « Wag the Dog ».....



Quant à sa carrière solo, presqu'une douzaine d'albums à siroter pénard sous un arbre de Judée, ou un prunus en fleur, Knopfler, comme un pollen musical.




Dire Straits 1982 « Love Over Gold » label : mercury





Merci à toi Pax, je me suis replongé dans mes souvenirs 80's, j'ai révisé la carrière du guitare héro et creusé tout particulièrement ce disque là, un album médiatiquement « secondaire » et qui a beaucoup compté pour moi, mes 15 ans.
Une nouvelle coïncidence, cet album allait de soi. Il n'empêche, qu'est ce que le saxo de Brother m'a foutu les boules..à l'époque ;D
 
 

15 commentaires:

Chris a dit…

Eh ben quelle chronique !
Qu'est ce que j'ai pu en écouter du Dire Straits au collège, souvent à mon corps défendant. ..si bien que je les ai pris en grippe à un moment. ...pis l'âge aidant j'ai reapprecie d'écouter cette musique cool. ..j'ai trouvé ce vinyle à 2 euros il y a quelques mois et je l'écoute régulièrement. ..j'ai même investi dans quelques Knopfler solo c'est dire. ..;)

Pascal GEORGES a dit…

Marrant comme selon une infime poignée d'années une approche générationnelle peut changer la donne.
Dire Straits est arrivé pour moi en post adolescence et, face à tant de groupes seventies cultes, générationnellement oblige, ils n'ont pas à l'époque franchi le degré supérieur de la musique d’ascenseur ou de supermarché.
Pour mes jeunes collègues avec Steely Dan ou Clapton ils ont souvent le même avis puis, un jour...
A l'inverse de toi, je ne connais donc que peu leur "histoire" et j'ai peu suivi leur parcours, tant musical que médiatique, j'ai écouté, vaguement, apprécié, parfois et c'est maintenant que peut être ça va s'opérer.
En lisant ton article j'apprends des choses, je ne m'étais même pas intéressé à l'idée que Knopfler (à part certaines BO) ait pu enregistrer des albums solo... Dire Straits en articles sur mes rock''n'folk de l'époque et je lisais même pas... ignorance totale donc.
Curieux comme on arrive à mettre à l'écart certaines musiques...
En tout cas comme toujours l'aventure complémentaire et amicale est enrichissante et c'est bien là le principal.
Une bien bonne idée que ces chroniques croisées.
Du coup comme je te l'ai dit, je vais me pencher sur leur cas de façon plus attentionnée et attentive...
à +

Pascal GEORGES a dit…

:)...

charlu a dit…

Arrff, je devrais copier mes comm chez toi qui vont impec ici ;D
Ma vision pas pro du truc, les doigts sur le coffre, l'ambiance, le son général, le son des guitares (Normal Style O.. j'adore.. la Chet Atkins aussi)..
Pour me demander ce qu'il en serait en gros si je découvrais ça maintenant, j'ai mis à épreuve mon grand, sans menace aucune. ça aurait pu être pire, le son guitare impec, mais l'ambiance générale aurait pris un coup de vieux :D

Tous les albums énumérés au début, je les ai mangé après.. et sérieussement, la présence de Knopfler sur Dylan (Slow train coming, car infidels ça a foiré), sur Willy Deville (miracle) et sur Ferry (boys and girls) c'est super bon... (le son de la gratte sur "Valentine" de Ferry). C'est exactement l'époque où je me disais le contraire avec Phil Collins. Le son de sa batterie a bien bousillé qq artistes dont Clapton (avis perso :D)

charlu a dit…

Eh Chris, l'ai payé 30 balle le mien à l'époque.. encore plus cher tu te rends compte !!
Alors la carrière solo est vraiment pas dégueux, car pour le coup, dans l'ombre. Le "Tracker" 2016 est très bon.. j'avoue je découvre un peu les autres là.
Les musiques de film..une tonne aussi.. et à l'époque, je comprenais pas pourquoi il finissait les concert avec "Going Home"... c'est pas bon, ou plutôt elle sert à rien, ampoulée et longue.. mais bon, succès commercial.
J'ai lu vos commentaire chez Pax quant au manque d'instantanée chez Knopfler.. même soli sur scène que sur le disque.. L'avantage d'Alchemy, c'est qu'il est restitué telle quel, avec ses défauts et ses lourdeurs. Jamais écouté le 2ème .. le live simple avec la parabole géante.

Chris a dit…

Oui j'ai parlé des solos chez Pascal mais aujourd'hui ça ne me dérange plus que les artistes rejouent exactement leur disque, c'est bien aussi comme ça et si tu vas voir Pink Floyd ou Knopfler en concert c'est quand même pour la "madeleine "que ça représente. ...
C'est le "Tracker " que j'ai acheté, super bien, et son 1er solo je crois. ...m'enfin je les avais tous telecharges en fait. ..et quand j'ai l'occasion j'en rachete un. ..:)

Pascal GEORGES a dit…

Les albums dont tu parles (Ferry, deVille, Dylan) je les connais bien et jamais j'ai fait gaffe au fait que Knopfler y joue, c'est assez curieux de ma part et prouve bien ce certain "déni"...
J'ai un de mes élèves qui a 18 ans, très bon niveau qui est gratteux et fan de tous ces guitaristes "old school" Clapton en tête (il m'a même redemandé à en jouer un cette année qu'il coache lui même tant il est fan), Knopfler, bien entendu et tout le pan blusy à la S Ray Vaughn...
Ça a encore une grosse influence sur les jeunes générations, bien plus que tous les Satriani et autres Vai, respectés, mais trop virtuoses. Par exemples ils vont de suite préférer un Jeff Beck, un Larry Carlton, un Lukather.

Pour la batterie P.Collins je partage largement ton opinion, ce son volontairement énormissime (il a aussi fait ça sur les premiers albums de R.Plant), c'est tellement devenu vieillot (et c'était éprouvant dès sa sortie) - regarde le saccage à cause de ça de l'album de V.Bailey...
Pourtant P.Collins produisant John Martyn, c'était la classe...

Bon, j'ai du chemin à faire entre les albums solos et les Dire Straits oubliés, je vais reprendre ça... et ré-écouter ces albums où il intervient, histoire de corriger les oublis.

à +

charlu a dit…

Moi non plus, ça ne m'a jamais dérangé, surtout le Floyd.. Dire Straits jamais vu sur scène. En fait j'ai vu plus de groupe qui répète à la note près en concert (supertramp, bjh..) que de l'impro comme le magnifique concert de Sting "Bring on the night" aux versions différentes.
C'est à peine croyable que Knopfler ait 11 albums solo..

Pax, il joue mais il produit aussi, notamment pour Dylan.. Slow Train.. top, puis Infidels, total produit par MK, mais une fois barré, Dylan a tout retouché dans son coin sans rien dire. MK s'est barré hyper fâché.. lui qui vouait une passion sans borne pour le Zimmer, il l'a produit et s'est fâché..
Pour revenir au truc, "Valentine" de Ferry est un pur régal.

Audrey a dit…

J'ai une réaction un peu contrasté par rapport à cet album. Il a un côté fascinant et en même temps, j'y perçois une sorte de complaisance ou vacuité dans l'écriture des chansons. Pour ce qui est du groupe, c'est marrant, mais, moi, je crois que si je devais le écouter, ce serait avec Alchemy que je le ferai. Je préfère (de mémoire) les versions live à celle du disque (même si le son est moins classe). Par contre, je n'ai jamais pu supporter le morceau Money for Nothing.
Mais si je devais trouver le vinyl à 2€, peut-être que je me laisserai tenter. Le vinyl, une expérience-test impitoyable: poser le bras de la platine en espérant ne pas avoir envie de se lever pour sauter le ou les morceaux qui gachent tout. Dernièrement, Test pas concluant pour le 1er Crowded House et moyennement réussi pour Midnight Oil (l'album 012345679 qui contient heureusement quelques morceaux de poids). Du coup, quand je rachète un vinyl, j'essaie d'être plus exigeante. OU très nostalgique (comme pour ces 2 disques en question à la base)...

charlu a dit…

C'est pour cela Audrey qu'ils sont tous en train de vendre du vinyl au kilo.. du 180g pour pas que le bras fasse du surf et tangue jusqu'à oublier trois notes d'un solo.
Je viens juste d'acheter la cassette audio de Foxygen 2017 (à peine croyable que ça sorte en bande chrome), Y'a pas les grésillements et les sauts d'humeur. Je préfère les vinyles de loin, mais je parie que la K7 va bientôt débouler en masse dans les bacs. Le retro à l'arrache.

Pour Dire Straits, j'ai tout en vinyl.. sauf Calling Elvis, celui que j'écoute de plus en plus :o..
Crowed House et Midnight Oil.. de l'Australien en mode platine à donf.. (oui je sais.. et Nlle Zélande). Joli.

Chris a dit…

Du coup t'as ressorti ton walkman ???!!! Ah ah ah 😁

Audrey a dit…

Moi, j'ai toujours plusieurs centaines de K7 qu'il m'arrive encore de réecouter tellement je les avais faits avec amour. Je suis bien d'accord avec toi, Charlu, je regrette toujours ce support. Entre écouter du mp3 merdique et une K7, c'est quand même drôle de voir la bouille méprisante de ceux qui me regarde quand je leur en parle.
La K7 offrait l'avantage de supprimer tous les morceaux pénibles d'un album et de pouvoir également travailler sur une durée (45mn par face) qui correspond à la durée de concentration de l'humain. Les mp3 c'est open bar, du coup, on écoute tout parce qu'on n'écoute rien en vérité.
Par contre, j'ai jamais aimé acheté les albums en K7 (elles étaient de trop mauvaises qualités).

Vive la K7!

Chris a dit…

Ah mais moi aussi j'ai gardé toutes mes K7 ! Ça m'arrive de les écouter encore, par contre ça ne me tente pas de racheter des albums en K7 actuellement. ...

Pascal GEORGES a dit…

Le débat sur la K7...
J'en ai un stock incroyable, je les écoute encore souvent, bon, à la base il fallait les enregistrer correctement c'est sur - j'ai racheté une platine il y a quelque temps histoire de leur redonner la vie sonore digne de l'intérêt que je portais à ce support à "l'époque "...
Ça reste chaud, palpable, réel...
J'ai aussi remixé des k7 multipistes fostex histoire de constater - pas photo, même réalisme tangible.
Bon, ça fait has been de dire des trucs pareils, mais j'assume sans hésiter.
Ceci-dit faut, comme toujours, savoir se resituer...
J'écoute volontiers (sans parler du vinyle qui reste mon favori) mais de là à ressortir mon vieux fostex... Le pas à franchir n'est pas imaginablie...

Mais pour en revenir à cet album de dire straits en rédigeant ma chronique je suis passé du Cd à deezer puis vinyle et forcément ce dernier a largement reinfluencé vers le positif... tellement de précision, de réalisme, de vie, tout simplement.

Bon, je suis heureux de constater que la k7 est encore utilisée...
Bien à vous tous

charlu a dit…

Mon walkman est HS depuis un bail.. eh..y'en a encore dans le commerce ?? :D
Par contre mon vieux Marantz double K7 tourne encore, ronronne même, un son bien chaud. J'ai tout foutu dans un grand carton au garage, celles enregistrées (des disques loués que j'ai racheté depuis..et mes 100ène de compile pour la bagnole ;D)..les autres, les albums sont pas loin de chaine, notamment le Willy Deville "miracle" que j'ai ressorti pour l'occas.
Tt façon suis un fétichiste.. le bruit de la K7 quand on la remue m'émeut ;D

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