« Close to paradise » de Patrick Watson est un objet volant non identifié, une œuvre rare venue des abords d’une cité magique, posée là dans les étagères de disquaires comme par magie, dévoilée et à la merci d’un regard curieux et ahuri. Une étrangeté enchanteresse, une utopie musicale bien réelle, le fantasme d’un pianiste fou qui laisse libre court à son imagination folle et enfantine.
Une telle épopée musicale mériterais une attention maximum, mais encore une fois s’offrir le luxe de capter un tel disque se mérite, prendre la peine d’être happé par la pochette féerique d’une cité perdue coincée au fond d’une bouteille, un témoignage imaginaire enfermé que l’on ramasse sur une plage, un monde échoué dans les bacs au plus grand étonnement du responsable de rayon qui doit se demander comment un tel disque à pu arriver jusqu’ici. Un mystère précieux offert au plus petit nombre d’entre nous.
Une fois le cap de la trouvaille passé, il suffit juste de se laisser transporter par le flot d’images, par la beauté conceptuelle panoramique et contemplative. Intemporels, dans un monde inconnu, les cuivres dansent avec les cordes, les notes de piano défilent comme dans un film de Tim Burton. Watson semble prendre la voix de Jeff Buckley, les mains de Satie pour dévoiler « Mr Tom », des paysages des Floyd période Atom Heart Mother « close to paradise » et le ludisme de Badly Drawn Boy « daydreamer » et « giver ». La présence étonnante d’Amon Tobin vient par moment peaufiner le son de quelques ondes électroniques très discrètes. C’est étourdissant, magnifiquement pop avec une multitude d’instruments.
Il est urgent de se ruer sur cette œuvre lourde de talent afin qu’il résiste le plus longtemps possible à l’indifférence, et qu’il ne soit pas comme semble se dessiner déjà son avenir, un projet éphémère dont plus personne ne parle. Je pense à d’autres projets comme Flotation Toy Warning par exemple qui possède le même panorama miraculeusement étendu et vaste, majestueux et lyrique de la même façon, gracieusement décalé du monde adulte, et qui est aussi déjà tombé dans l’oubli.
Une telle épopée musicale mériterais une attention maximum, mais encore une fois s’offrir le luxe de capter un tel disque se mérite, prendre la peine d’être happé par la pochette féerique d’une cité perdue coincée au fond d’une bouteille, un témoignage imaginaire enfermé que l’on ramasse sur une plage, un monde échoué dans les bacs au plus grand étonnement du responsable de rayon qui doit se demander comment un tel disque à pu arriver jusqu’ici. Un mystère précieux offert au plus petit nombre d’entre nous.
Une fois le cap de la trouvaille passé, il suffit juste de se laisser transporter par le flot d’images, par la beauté conceptuelle panoramique et contemplative. Intemporels, dans un monde inconnu, les cuivres dansent avec les cordes, les notes de piano défilent comme dans un film de Tim Burton. Watson semble prendre la voix de Jeff Buckley, les mains de Satie pour dévoiler « Mr Tom », des paysages des Floyd période Atom Heart Mother « close to paradise » et le ludisme de Badly Drawn Boy « daydreamer » et « giver ». La présence étonnante d’Amon Tobin vient par moment peaufiner le son de quelques ondes électroniques très discrètes. C’est étourdissant, magnifiquement pop avec une multitude d’instruments.
Il est urgent de se ruer sur cette œuvre lourde de talent afin qu’il résiste le plus longtemps possible à l’indifférence, et qu’il ne soit pas comme semble se dessiner déjà son avenir, un projet éphémère dont plus personne ne parle. Je pense à d’autres projets comme Flotation Toy Warning par exemple qui possède le même panorama miraculeusement étendu et vaste, majestueux et lyrique de la même façon, gracieusement décalé du monde adulte, et qui est aussi déjà tombé dans l’oubli.
PATRICK WATSON 2007 "close to paradise" label = V2 / secret city records
Quand on aime Jeff Buckley; Pink Floyd; Badly Grown Boy; Flotation Toy Waring.
1 commentaire:
On a découvert, avec mon alter égo musical Jean Marc Eyraud, Patrick Watson car on cherchait de la matière pour nos adaptations électro/ambient de Satie.
Finalement on s'est barrés loin du compte, mais il reste la découverte et l'adhésion à l'univers de cet artiste captivant, innovant, toujours original et dont les albums sont de petits objets physiques et musicaux d'une rare préciosité en ces temps de disette culturelle.
Que la curiosité vous entraîne vers lui et vous n'en sortirez plus... On y a goûté... avec ce "reviens y" en background qui fait attendre chaque nouvel opus avec certaine impatience.
Enregistrer un commentaire