Comme transition idéale à Benjy Ferree, on peut s’interroger sur l’empreinte laissée par les disques joyeux dans l’histoire de la musique. Evidemment nous connaissons tous plusieurs chansons de Mac Cartney, mais a-t-il laissé la même force mémorielle que Lennon ? Le charisme de ce dernier a toujours attiré les regards avec plus de ferveur.L’enfant éternel des belles ballades ludiques et sympathiques qu’était Paul fut assez secondaire. La légèreté des chansons a moins marqué l’histoire que les revendications politiques ou philosophiques de Lennon. Plus récemment, des groupes comme The Magic Numbers , Hal sont passés dans les tabloïds journalistiques et dans les bacs de disquaires comme un éclair. Ces disques respirent pourtant le bien être, la rondeur musicale, la générosité. Badly Drawn Boy ne résiste pas plus d’une saison aux ferveurs unanimes des mensuels musicaux.
Kelley Stolz sort son deuxième album dans le même esprit pop que cette famille d’artistes fous qui distillent un esprit léger de chansons parfaites. Benjy Feree chez Domino, Stoltz chez Sub Pop, un autre label indépendant renommé. C’est toujours du côté des Beatles qu’il faut aller gratter, les racines sont légèrement plus « lennoniennes », mais aussi non loin des vastes plaines des frères Nourralh « Tintinnabulation » et « something more », les deux sommets songwriting de l’album.
Les chansons blues défilent en fanfare cuivrée légèrement psychédéliques façon Velvet « everything begins », « the Birningham eccenter » puis « mother nature » avec son xylophone et sa sitar. Il faut mentionner que c’est l’œuvre d’un seul homme, omniprésent aux manettes mais aussi devant la quasi totalité des instruments.
Accueilli à bras ouvert par les critiques, on peut parier malgré la qualité et l’enthousiasme de cet opus, que « Circuloir Sounds » , déjà assez invisible des bacs ne restera injustement que très peu de temps dans les esprits. A garder donc personnellement au chaud, disponible pour écouter à n’importe quel moment quand on est à la recherche d’un peu d’énergie, de rêve et de flottement.
Kelley Stolz sort son deuxième album dans le même esprit pop que cette famille d’artistes fous qui distillent un esprit léger de chansons parfaites. Benjy Feree chez Domino, Stoltz chez Sub Pop, un autre label indépendant renommé. C’est toujours du côté des Beatles qu’il faut aller gratter, les racines sont légèrement plus « lennoniennes », mais aussi non loin des vastes plaines des frères Nourralh « Tintinnabulation » et « something more », les deux sommets songwriting de l’album.
Les chansons blues défilent en fanfare cuivrée légèrement psychédéliques façon Velvet « everything begins », « the Birningham eccenter » puis « mother nature » avec son xylophone et sa sitar. Il faut mentionner que c’est l’œuvre d’un seul homme, omniprésent aux manettes mais aussi devant la quasi totalité des instruments.
Accueilli à bras ouvert par les critiques, on peut parier malgré la qualité et l’enthousiasme de cet opus, que « Circuloir Sounds » , déjà assez invisible des bacs ne restera injustement que très peu de temps dans les esprits. A garder donc personnellement au chaud, disponible pour écouter à n’importe quel moment quand on est à la recherche d’un peu d’énergie, de rêve et de flottement.
www.myspace.com/kelleystoltz
Quand on aime The Beatles ; Elvis Costello, Nourralh brother; Richard Hawley.
Quand on aime The Beatles ; Elvis Costello, Nourralh brother; Richard Hawley.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire