Morr music est d'abord pour moi un label qui proposait des groupes comme Styrofoam; Lali Puna (et la branche The notwist).... et Mùm qui apportait toute la délicatesse d 'une pop électronique sirupeuse qui battait son plein à l'époque. Le catalogue morr devait alors s'étoffer de façon vertigineuse, abandonnant au passage ces islandais pour quelques disques chez Fat Cat records en intermittence, sans perdre de sa féérie romantico-mélancolique.
C'est au départ de la chanteuse en 2007, juste après le terrible « summer make good » (« hù hviss – a ship » est à lui seul un sommet bouleversant) , que le groupe sombrait dans une obsolescence pop. Ainsi, amputé de sa particularité, Mùm avec « go go smear the poison ivy », partait vers d'autres paysages, la magie en moins, l'amour perdu, les sentiments bafoués.
Olof Arnalds a déserté le collectif pour sa propre réalisation, s'attirant à elle tous les plus beaux paysages nocturnes. Et je devais alors retrouver ma catharsis qui fait chaque écoute du groupe entier. Les paysages sont les mêmes, mais la forêt plus dense et la mélodie plus belle encore. « Vid og vid » est posé sur le même socle boisé que Joanna Newsom, quand des nymphes folk prennent la peine de s'y attarder un moment; même pureté de voix et même féminitude, la harpe en Ukulélé , et même fantôme en chevelure de Kate Bush (« klara »)... Et si la guitare et le chant de la chanson éponyme penche vers Alela Diane, « vittu af mer » engourdit par sa beauté celtique dans son plus simple appareil (Emily Jane White; Marissa Nadler des débuts (the saga of mayflower)...). Cette œuvre un brin ancestrale, absolument intimiste est dénudée de tout. Il y a pourtant pas mal de musiciens sur la liste, mais chacun pointe le bout de son nez camouflé et discrets derrière ses cordes à la fin de chaque morceau (les violons de "nattsongur"). La présence lointaine d'un Sigur Ros peut aussi ajouter à l'élévation.
C'est au départ de la chanteuse en 2007, juste après le terrible « summer make good » (« hù hviss – a ship » est à lui seul un sommet bouleversant) , que le groupe sombrait dans une obsolescence pop. Ainsi, amputé de sa particularité, Mùm avec « go go smear the poison ivy », partait vers d'autres paysages, la magie en moins, l'amour perdu, les sentiments bafoués.
Olof Arnalds a déserté le collectif pour sa propre réalisation, s'attirant à elle tous les plus beaux paysages nocturnes. Et je devais alors retrouver ma catharsis qui fait chaque écoute du groupe entier. Les paysages sont les mêmes, mais la forêt plus dense et la mélodie plus belle encore. « Vid og vid » est posé sur le même socle boisé que Joanna Newsom, quand des nymphes folk prennent la peine de s'y attarder un moment; même pureté de voix et même féminitude, la harpe en Ukulélé , et même fantôme en chevelure de Kate Bush (« klara »)... Et si la guitare et le chant de la chanson éponyme penche vers Alela Diane, « vittu af mer » engourdit par sa beauté celtique dans son plus simple appareil (Emily Jane White; Marissa Nadler des débuts (the saga of mayflower)...). Cette œuvre un brin ancestrale, absolument intimiste est dénudée de tout. Il y a pourtant pas mal de musiciens sur la liste, mais chacun pointe le bout de son nez camouflé et discrets derrière ses cordes à la fin de chaque morceau (les violons de "nattsongur"). La présence lointaine d'un Sigur Ros peut aussi ajouter à l'élévation.
Le chant islandais quant à lui est loin d'être superfétatoire, une crânerie quelconque, voire un besoin d'isolation. C'est une embellie, un tout artistique dans ce coin du monde où il se passe beaucoup de choses musicales visibles depuis une décennie. Visible est tout de même un bien grand mot quand on pense que ce disque pourrait figurer en tète des classements du meilleur disque folk de tous les temps. La consolation est que ce chart n'existe pas.
Seul petit bémole à cette cohérence , la pochette !!!
OLOF ARNALDS 2009 "VID OG VID" label : one little indian
quand on aime : joanna newsom; emily jane white, mùm....
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