Puisque nous flottons à la surface et respirons à plein poumon l’air frais et gai de la musique pop, voici, à peine déposé dans les bacs, « Don Lee Doo » de Kim . Dès la deuxième écoute la séduction s’installe et communique une humeur légère et enjouée. Les chansons défilent sans aucun interlude silencieux, elles s’enchaînent à la façon d’un album concept comme on en fait plus. Le son est rétro, les mélodies imparables et les idées sonores lumineuses. A la croisée de plusieurs influences et de genres, l’organique joue avec l’électrique et tout se mélange dans une alchimie parfaite, une recette idéale. « When the river turns around » commence par une intro façon Muse, mais fort heureusement, part sur une base de « running up that hill » de Kate Bush avec un esprit sonore à la Kim Wilde. « Don lee doo on belly bay » annonce d’emblée la couleur, nappes synthétique asiatiques, couplet chanté par Beck et refrain repris par un Mika parodié. « Because of Sylvie » est un sommet rock au tempo bien roulé, bouclé en deux minutes, juste ce qu’il faut pour aller à l’essentiel. D’ailleurs tout le disque est ainsi prompt, efficace et pertinent et s’inscrit dans son ensemble à travailler ce retour obsessionnel des années 80.
La pochette est à l’image du disque et de sa vocation initiale de dessinateur de bd, colorée flash fluo explosive, l’arrière décoré comme un drapeau et l’intérieur montrant un Kim omniprésent dans son appartement totalement occupé par la musique. Les instruments sont aussi totalement assurés par cet artiste complet et précoce à la formation jazz.
Les chansons allègent la démarche et hante à force de fredonner « radio grady ». Le disque se termine, après une course effrénée de 8 chansons non-stop avec deux morceaux qui s’étirent sur un peu plus de 6 minutes. « girl » avec son jam guitare joué comme un live. Puis la touche mélancolique finale sous les décors gothiques de Cure nappée de petites mélodies asiatiques « requiem for Don Lee Doo ».
Kim Stanislas Giani artiste méconnu malgré une discographie de 17 albums, est bordelais, le label aussi, c’est une belle surprise comme ont pu l’être les albums de Barth, ou de Rob, des confrères pop hexagonaux.
La pochette est à l’image du disque et de sa vocation initiale de dessinateur de bd, colorée flash fluo explosive, l’arrière décoré comme un drapeau et l’intérieur montrant un Kim omniprésent dans son appartement totalement occupé par la musique. Les instruments sont aussi totalement assurés par cet artiste complet et précoce à la formation jazz.
Les chansons allègent la démarche et hante à force de fredonner « radio grady ». Le disque se termine, après une course effrénée de 8 chansons non-stop avec deux morceaux qui s’étirent sur un peu plus de 6 minutes. « girl » avec son jam guitare joué comme un live. Puis la touche mélancolique finale sous les décors gothiques de Cure nappée de petites mélodies asiatiques « requiem for Don Lee Doo ».
Kim Stanislas Giani artiste méconnu malgré une discographie de 17 albums, est bordelais, le label aussi, c’est une belle surprise comme ont pu l’être les albums de Barth, ou de Rob, des confrères pop hexagonaux.
KIM 2008 "Don Lee Doo" label = vicious circle
Quand on aime : Barth; Rob (cure et kim wilde)