Des choses fondamentales se diluent dans les absences, des petites perfections aux oubliettes. Il est passé des jours entiers cet OP8, revenu ouvertement sans affres ni doute, puis dilué dans les moult écoutes au fil des ans. Calexico augmenté. Lisa chez les garçons. City Slang, 4AD, Howe Gelb, tout un monde.
Un point de fuite, le pile endroit des idées qui se longent. Puis l'impact, le temps d'un album, la magie de tout un monde qui s'abouche. On dirait un couple, une histoire d'amour dite, le chant des inspirations regroupées.
Et mes enceintes avec cette moue crâneuse tout en tapant la membrane, « bah ouaih mon gars, combien de temps que tu n'as pas écouté ce chef d’œuvre ?!!! ». Émotions de très haute fidélité.
Mon rock-in-chair et mon chapeau de paille, vous allez vous balancer à nouveau dans le plus bel embrasement. « Perdre sa vie à chercher l'or d'un cœur ».
OP8 « Slush » sur V2
1 commentaire:
Un de mes albums de chevet, je le posterai aussi sans doute un jour ...
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