Il a un lourd cursus en arme bétonné. Je suis allé explorer en écoutant ce brûlot insolent d'histoire et de facilité talentueuse.
J'avais le dernier Curtis Harding en écoute et dans la discussion, « Déjà 2 chroniques dessus » me dit mon pote avec qui je partage depuis des années les nouveautés (merde, depuis 25 ans). « Écoute plutôt ça » prenant le pouvoir sur ma Mega-Boom en surchauffe. Étonné par le bourrichon de son geste qui pourrait passer pour du barbare, je laisse l’énergumène agir. Il est branché Télérama certes, mais se pique souvent de quelques fulgurances, voire de bons conseils.
« Big Money » de Jon Batiste.
L'exalté sur mon fauteuil en face de moi m'a tué. Plus aucune place pour le contemplatif qui me traîne les veines depuis des semaines et que j'ai essayé de rompre avec le super Curtis Harding 2025. Le bucolique dans le tiroir, je me suis laissé entraîner avec l'étincelle joyeuse d'une discographie et un monde à découvrir. Demi-heure épatante, les 9 plages ont défilé comme on déguste un documentaire sur l'histoire de la musique de la Nouvelle-Orléans. Le mec invite, partage, Andra Day, Randy Newman (cette chanson!!!!)... Son, jeux.. délicieux. Sorti en août dernier?! pas étonnant, désolé Curtis. Je reprendrai la contemplation un autre jour, « allez, rends-moi l'enceinte vieux, on va explorer Jon Batiste ».
Jon Batiste 2025 « Big Money »

6 commentaires:
Gospel not dead ... ça change de Gregory Porter
Je me suis « permis » les deux, je comprends le coup de cœur pour Jon et enchainer sur Curtis n’a pas été en sa défaveur, donc deux grands moments, Jon plus éclectique on donnerait bien quelques titres aux Stones et davantage nostalgique, Curtis a une belle couleur et je suis tombé sous le charme de sa voix et d’un titre « Time » avec l’arrivée des chœurs… Pas tout écouté. J’en garde sous le coude ou sous le pied, on verra
On donnerait plein de choses à plein de monde. Je suis retourné à Curtis, hyper efficace en easy soul. J'ai reculé sur mes billets précédents et je me suis dit qu'il faudrait pas radoter.. et mon pote à la rescousse. Malgré ttes les tiquettes, le Jon ratisse tout^, et ça marche quand il y a du monde. Les 2 d'ailleurs.
Y'en a aussi dedans. Porter jeter à défaut d'épauler .. j'aime bien Gregory dans ses cordes à lui.
J'ai refait le début de Jon, furieuse envie de réécouter Al Green... puis Sly.... et je traine un papier sur Randy Newman, ce Jon est un sorcier
Tu m'étonnes Jon, il se pare d'une insolence et surtout développe une arborescence de ouf.
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