La « Reverie » est passée, la bascule est là, le soleil repart dans l'autre sens, les moissonneuses le savent bien. La chaume est une couleur que j'adore renifler. L'ocre nacré cuit souligne les bois. Le ciel est ambré, je découvre après Rebecca et Aliayta, « Still, there is the sea » d'Ambre Ciel. Jessica Hébert fait danser l'orchestre en fragments d'émotions avec son chant qui fait place discrète.
J'ai vu des immeubles surgir, puis disparaître, l'aurore comme le crépuscule là où tout se bouscule avant le noir et le grand jour. Agnès Obel, Soap & Skin... elle prend possession d'une âme philharmonique ambiante pour chanter alors que tout se fige.
Tout plane au sommet de quelques chose. Un mirage. Dans des nuées de poussière de blé battu, Ambre culmine.
Ambre Ciel 2025 « Still, there is the Sea »
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