Une semée de gouttes parfume la terre, saupoudre la flaque mourante. Des airs de poussières passent comme une tempête de sable de nos vieux chaumes grillés. Julos Beaucarne chante chez moi et le vent qui se lève de l’autre côté de la vitre n’impressionne plus personne. Le gris monte en altitude, le ragréage du ciel pour les mois à venir. Il peut faire tous les gris inimaginables, Julos chantera tant que les arbres fruitiers se pommeront.
Les transats sont rangés, le brave rouge-gorge est revenu, la bruyère fleurit, il n’y a pas de pause pour les jardiniers.