Il va falloir en découdre de ce disque.
Quand à quelques encablures d’ici flottent en format compressé les 18 minutes virtuelles de l’unique morceau « long stones circles » pour à peine 1 dollar de téléchargement, une mini pochette avec son matériel musical réapparaît dans les bacs, perdu entre les boîtiers plastiques, à la lettre B divers.
Comme pour mieux rendre précieux la composition, le disque miniature est soigneusement emprisonné dans un carton vert sombre, cousu intégralement et plaqué d’un Lys noir laqué. Le texte du morceau vient grillager cette fleur noire brillante.
Il va falloir découdre, découper, cisailler, ouvrir délicatement la pliure pour aller chercher le son engouffré. Il va falloir mériter l’écoute en redoublant d’ingéniosité afin de ne pas saccager l’enveloppe, pointant ainsi l’excitation et le fétichisme à son comble.
Il aura fallu trois ans pour enregistrer ce morceau (1992/95) sorti en 1997 et attendre 12 ans de plus pour le voir à nouveau proposé sous une pochette différente.
Edité chez Staalplaat, non loin des séries rares « mort aux vaches », cette pièce rééditée en 500 exemplaires est une perle rare de Beequeen, groupe néerlandais à la discographie complexe, éparpillée et introuvable.
Peut être un jour j’en découdrai avec ce disque et j’aurai le désire capitulé de laisser l’objet intact, l’audace d’ouvrir la peau, rouvrir la cicatrice pour écouter l’unique morceau « long stones ans circles ».
Comme pour mieux rendre précieux la composition, le disque miniature est soigneusement emprisonné dans un carton vert sombre, cousu intégralement et plaqué d’un Lys noir laqué. Le texte du morceau vient grillager cette fleur noire brillante.
Il va falloir découdre, découper, cisailler, ouvrir délicatement la pliure pour aller chercher le son engouffré. Il va falloir mériter l’écoute en redoublant d’ingéniosité afin de ne pas saccager l’enveloppe, pointant ainsi l’excitation et le fétichisme à son comble.
Il aura fallu trois ans pour enregistrer ce morceau (1992/95) sorti en 1997 et attendre 12 ans de plus pour le voir à nouveau proposé sous une pochette différente.
Edité chez Staalplaat, non loin des séries rares « mort aux vaches », cette pièce rééditée en 500 exemplaires est une perle rare de Beequeen, groupe néerlandais à la discographie complexe, éparpillée et introuvable.
Peut être un jour j’en découdrai avec ce disque et j’aurai le désire capitulé de laisser l’objet intact, l’audace d’ouvrir la peau, rouvrir la cicatrice pour écouter l’unique morceau « long stones ans circles ».
BEEQUEEN : "long stones circles" 1997 staaplaat (version originale) /Pochette cousue réédition :
www.kormplastics.nl/moll.html (réédition 2008)