mardi 10 février 2009

Andrew Bird (suite)




D’une confiance sans faille "Noble Beast" a livré toutes ses promesses dès la première écoute. La patience assouvie, la punition levée, le désir d’écouter devenu le plaisir des oreilles s’est libéré sans retenue aucune, le fétichisme toujours en embuscade, tendre et fidèle.
« Masterswarm » a offert comme promis toute la mélancolie et la légèreté de l’arbre encre de Chine, les nappes d’oiseaux sont portées par les bourrasques crépusculaires du violon électrique, comme aux heures les plus pop de Didier Locwood.
Quant à « Effigy », le romantique suggéré par le dessin expressionniste avoue toute sa force en musique et la voix de Kelly Hogan propose un duo magnifique sur un océan de chaume. Deux arts entrecroisés une fois encore afin d’assouvir quelques inspirations et tous les sens .
Andrew Bird : "noble beast/useless creatures" 2009
"noble beast" (cd simple) disponible chez bella union

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Andrew Bird : Je l'ai découvert à l'époque où je lisais encore chaque semaine les Inrocks avec "Weather systems" en 2004 ! J'en suis resté scotché de ce violoniste/multi-instrumentistes/siffleur/arrangeur et créateur de génie !!!
Puis ce fut "Mysterious production of eggs" l'année suivante, le plus rock "Armchair Apocrypha" et l'EP "Soldier On" en 2007.
2009 : sortie de "Noble Beast" qui m'a moins convaincu. Il faudrait que je le réécoute mieux peut être.

En tout cas, c'est un des songwriters américains les plus virtuose et intéressant du moment !

Francky 01

charlu a dit…

Moi aussi, la grosse claque en 2004, découvert par l'intermédiaire de Dominique A quand il diffusait son journal de bord régulièrement. Puis lente descente..et gros retour avec Noble Beast.. énorme objet du siffleur fou.

Matt Low 2021

  J'ai pris un Thoreau par les cornes et j'ai vu le kayak qui comme un avion s'enlise dans cette grande partance toute chargée ...