Etre le plus juste, synthétiser au mieux les sensations, trouver l’épithète le plus fidèle afin de restituer l’émotion inoculée par une musique n'est pas un exercice facile. Le juste accord entre le mot et l’émotion via un son est un autre entrecroisement d’inspirations artistiques.
Tout se complique lorsqu’il s’agit de traduire ce que l’on ressent à l’écoute d’un disque à travers lequel toutes les émotions défilent. Et l’on reste ainsi plaqué à la recherche d’une explication, dubitatif et saisi d’une euphorie inexplicable.
« Mega breakfast » ,le troisième album de THE CHAP est une œuvre parfaite, totale, un concentré bouillant, compulsant sur dix pistes tous les styles et toutes les émotions.
"The Horse" en 2003 puis "Ham"en 2005 nous avaient déjà mis la puce à l’oreille, deux coups de semonce percutant côtoyant les sommets. Cette fois-ci la cime est atteinte, l’idée sonore est décuplée et amenée à son apogée de puissance tout en gardant une optique d’amusement et de décontraction. Il en sort une extraordinaire facilité, une évidence à interpréter du matériel musical complexe et génial. Le génie peut se résumer à ça, la vision d’un art qui dans sa complexité la plus profonde, laisse échapper un sentiment d’aisance et de grande maîtrise. Il s’agit de transcender chaque idée, en extraire la moelle et faire de chaque chanson un aboutissement. Chaque détail est pesé, et ajustés au millimètre. Les élans pulsent la vitesse sonique à une jubilation éclaire et on est étourdit par la fougue des accords de guitares de « Proper rock » qui répondent à des chœurs graves et solennels.
La liste serait longue et exhaustive afin de définir les influences, les mélanges et styles de ce disque londonien aux mille plaisirs syncopés. Un adjectif pourtant pourrait résumer cette explosion dadaïste, cet orgasme musical: jouissif.
Tout se complique lorsqu’il s’agit de traduire ce que l’on ressent à l’écoute d’un disque à travers lequel toutes les émotions défilent. Et l’on reste ainsi plaqué à la recherche d’une explication, dubitatif et saisi d’une euphorie inexplicable.
« Mega breakfast » ,le troisième album de THE CHAP est une œuvre parfaite, totale, un concentré bouillant, compulsant sur dix pistes tous les styles et toutes les émotions.
"The Horse" en 2003 puis "Ham"en 2005 nous avaient déjà mis la puce à l’oreille, deux coups de semonce percutant côtoyant les sommets. Cette fois-ci la cime est atteinte, l’idée sonore est décuplée et amenée à son apogée de puissance tout en gardant une optique d’amusement et de décontraction. Il en sort une extraordinaire facilité, une évidence à interpréter du matériel musical complexe et génial. Le génie peut se résumer à ça, la vision d’un art qui dans sa complexité la plus profonde, laisse échapper un sentiment d’aisance et de grande maîtrise. Il s’agit de transcender chaque idée, en extraire la moelle et faire de chaque chanson un aboutissement. Chaque détail est pesé, et ajustés au millimètre. Les élans pulsent la vitesse sonique à une jubilation éclaire et on est étourdit par la fougue des accords de guitares de « Proper rock » qui répondent à des chœurs graves et solennels.
La liste serait longue et exhaustive afin de définir les influences, les mélanges et styles de ce disque londonien aux mille plaisirs syncopés. Un adjectif pourtant pourrait résumer cette explosion dadaïste, cet orgasme musical: jouissif.
THE CHAP 2008 "mega breakfast" label : Lo-recordings
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