Un mur de gros flocons neigeux dresse un rempart contre le vent glacial. Le premier rideau gris blanchâtre fige le paysage et sonne l’immobilité totale contre laquelle d’énormes boules de coton gorgée d’eau chutent lourdement et silencieusement sur des terres ouatées.
Une paralysie presque totale injecte un folk toxique hanté par de petits songes aliénés et féériques.
L’isolation est à peine rompue par un très léger bruit ambiant de pluie neigeuse mêlée sur les vitres, un véhicule lointain est la seule bouée sans laquelle ce petit voyage se verrait privé de retour . Un Lo-Fi neigeux et une voix poudreuse est le paysage que propose Matt Sweet (Boduf Songs) sur son troisième album le plus assoupi, dans un calme absolu, muni d’une guitare acoustique, d’un microphone et d’une voix monocorde et engourdie, sa chambre etses bruits de fond en guise de studio.
On reprend ses esprits quand sur « quiet when group », une basse et une batterie moelleuse viennent revigorer ce troublant death methal acoutic que « how shadows chase the balance » distille au ralenti.
La pochette persiste et livre un implacable livret noir avec toutes les informations coincées en haut à gauche. Quatre brins d’herbe grise se balancent sobrement en bas et lippent l’encre noire, comme notre cerveau anéanti par cette transe mortifère à la licence neigeuse.
BODUF SONG : « how shadows chase the balance » 2008
Une paralysie presque totale injecte un folk toxique hanté par de petits songes aliénés et féériques.
L’isolation est à peine rompue par un très léger bruit ambiant de pluie neigeuse mêlée sur les vitres, un véhicule lointain est la seule bouée sans laquelle ce petit voyage se verrait privé de retour . Un Lo-Fi neigeux et une voix poudreuse est le paysage que propose Matt Sweet (Boduf Songs) sur son troisième album le plus assoupi, dans un calme absolu, muni d’une guitare acoustique, d’un microphone et d’une voix monocorde et engourdie, sa chambre etses bruits de fond en guise de studio.
On reprend ses esprits quand sur « quiet when group », une basse et une batterie moelleuse viennent revigorer ce troublant death methal acoutic que « how shadows chase the balance » distille au ralenti.
La pochette persiste et livre un implacable livret noir avec toutes les informations coincées en haut à gauche. Quatre brins d’herbe grise se balancent sobrement en bas et lippent l’encre noire, comme notre cerveau anéanti par cette transe mortifère à la licence neigeuse.
BODUF SONG : « how shadows chase the balance » 2008
label : kranky
http://www.kranky.net/
http://bodufsongs.com/
Un extraordinaire ep est sorti sur le label southern records/latitudes, habitué à distribuer ses disques en 1000 exemplaires, dans des pochettes de carton recyclé au découpage malin. Les gravures en papier peint sont blanches et satinées et vont assouvir le fétichisme le plus torride des collectionneurs d’objets rares. Une pause pour Matt Sweet qui tente en compagnie de C.Henry et M.Goatley une expérimentation sonore et acoustique. Un petit tableau de 13 minutes, tout aussi mystérieux et sombres, juste avant de travailler de la même façon aventurière, un de ses anciens morceaux figurant sur « lion devours the sun » (kranky 2006). Ainsi « that angel was pretty lame » devient « that angel was fucking piss », dans une légère défiguration étendue vers l’ambiance. Un pur régal devenu maintenant introuvable.
www.southern.net/latitudes à visiter de toute urgence. A titre indicatif, la version numérotée 668 n’est pas colorisée.
http://www.kranky.net/
http://bodufsongs.com/
Un extraordinaire ep est sorti sur le label southern records/latitudes, habitué à distribuer ses disques en 1000 exemplaires, dans des pochettes de carton recyclé au découpage malin. Les gravures en papier peint sont blanches et satinées et vont assouvir le fétichisme le plus torride des collectionneurs d’objets rares. Une pause pour Matt Sweet qui tente en compagnie de C.Henry et M.Goatley une expérimentation sonore et acoustique. Un petit tableau de 13 minutes, tout aussi mystérieux et sombres, juste avant de travailler de la même façon aventurière, un de ses anciens morceaux figurant sur « lion devours the sun » (kranky 2006). Ainsi « that angel was pretty lame » devient « that angel was fucking piss », dans une légère défiguration étendue vers l’ambiance. Un pur régal devenu maintenant introuvable.
www.southern.net/latitudes à visiter de toute urgence. A titre indicatif, la version numérotée 668 n’est pas colorisée.
quand on aime : smog; bonnie prince billy; Micah P Hinson
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire